Le avventure di un omino 1912

Le avventure di un omino 1912

C’era una volta un ragazzino così piccolo che sua madre lo mise a dormire in un guscio di noce e che all’età di 10 anni, stava comodamente entro una ciabatta della mamma sua…

Un giorno accadde una cosa, che doveva decidere il destino del piccolo uomo. Ed ecco che avvenne: Tom Pouce, volendo gustare della crema saporosa che la mamma sua aveva preparato, cadde entro il recipiente. Quando la mamma si accinse a cuocere il pasticcio, vedendo che la crema s’agitava e si sollevava stranamente, la crede stregata e la butta in strada, senza accorgersi che dentro v’era suo figlio.

Un mendicante, trovando la crema appetitosa, la raccolse per mangiarsela. Tom Pouce riuscì a sfuggire, e la paura di essere mangiato l’aveva tanto spaventato che cadde, fuggendo, in un gran fiume. Inghiottito da un pesce, che l’aveva preso per un insetto, Tom si vide portare dal cuoco del re, il quale, scoperto che l’ebbe, lo presentò alla tavola reale.

Incoraggiato dalla simpatia che gli dimostrava il re, Tom Pouce cominciò a divertire la Corte con mille facezie, ma un giorno cadde vittima della sua ingordigia.

I pianti furono alti per la morte di Tom Pouce. La figlia del re rinchiuse le misere spoglie entro una scatola da guanti, tutta trine e merletti, e il re fece fare imponenti esequie.

Il piccolo grande uomo fu sepolto all’ombra di un rosaio e un epitaffio fu scritto sulla tomba:

Qui Giace
TOM POUCE
Morto in servizio del suo re

Produzione Ibérico (Paseo de Gracia 43 – Barcelona). Distribuzione Pathé N. 3579; 230 metri circa.
(Novità della 174a settimana; Rivista Pathé, Milano, 5 maggio 1912)

Édouard Pinto alias Teddy

Édouard Pinto, alias Teddy 1920
Édouard Pinto, alias Teddy 1920

Édouard Pinto est né à Lisbonne le 14 janvier 1887, issu d’une famille de banquistes portugais. A huit ans, son frère aîné, Antonio dit Tonito, le fait monter avec lui sur la scène, sous le nom de Pif-Paf, et l’emmène en tournée, une tournée qui dure dix ans et promène dans tous les pays d’Europe, en Afrique et dans les deux Amériques.

La Dinastía, Barcelona 10 janvier 1904
La Dinastía, Barcelona 10 janvier 1904

En 1904, alors qu’il se trouvait à Barcelone avec son frère, Teddy fit la connaissance de Segundo de Chomón. Celui-ci commença par filmer en Espagne, une entrée: le clown est assis, lisant son journal, quand survient son compère qui enflamme les pages et finit par mettre le feu au chapeau du premier. Invité par Chomón à venir a travailler à Paris (une fois son service militaire dans l’armée portugaise terminé) dans les scènes à trucs qu’il réalisait alors pour la maison Pathé, il travaille è la fois pour le cinéma le jour et le soir au music-hall ou au cirque.

Après avoir terminé son engagement de dix-huit mois pour la maison Pathé, Teddy tourna pendant une année aux Films Lux, des scènes comiques telles que: Les Amis de M. Gaudillot, Teddy mange des grenouilles “et autres grosses bouffonneries”. En 1912, nous trouvons Teddy tournant por la Société Eclipse deux épisodes de la série Polycarpe: L’enlèvement de Polycarpe et Le cauchemar de Polycarpe. Ensuite Teddy devient son propre metteur en scène et, reprenant la série Teddy, tourne une courte série de films: Teddy a horreur de la fumée, Teddy est mécontent de sa cuisinière, La Guigne de Teddy.

Engagé à l’Eclair, parait dans Protéa II. On allait commencer Protéa III quand la guerre fut déclarée. Teddy s’engagea dans la Légion Etrangère, puis quand le Portugal entre en ligne, fut incorporé dans l’armée portugaise.

Après trois blessures (sans compter l’intoxication par les gaz), Teddy est réformé vers la fin de 1916 et songe à nouveau au cinéma. Revenu à l’Eclair, il tourne, sous la direction de Rémond le rôle du caporal Parisot dans le film tiré des Poilus de la 9e d’Arnould Galopin.

En 1917, c’est la continuation de la série Protéa avec Les Mystères du château de Malmont, où pour la première fois Teddy porte son fameux complet à carreaux. L’engagement de Teddy à l’Eclair est alors terminé.

C’est au Films D. H., sous la direction de Germaine Dulac, que nous trouvons Teddy en 1918:

“On me fait tourner deux films pour l’Amérique: Trois pantins pour une femme, où j’étais un cow-boy hardi, décoré, qui sauve l’héroïne; et le Bonheur des autres, où l’habitude que j’ai des sports m’a beaucoup servi. Le chat appartenant à ma fiancée lui échappe et s’enfuit sur le toit, au-dessus du troisième étage. Elle voudrait que quelqu’un allât le chercher. J’y vais. Je prends une échelle à glissière que j’appuie contre la façade et je grimpe jusqu’à la toiture. A la seconde même où je vais atteindre le but, la partie supérieure de l’échelle, mal attaché, glisse et va rejoindre le sol. J’ai juste le temps de m’agripper à la gouttière, je fais un rétablissement et me voici sur le toit. Je m’empare du fugitif, et, le tenant dans mon bras gauche replié, je m’apprête à descendre. J’y parviens de la façon suivante. Suspendu à la gouttière, j’écarte du mur, avec mes pieds, la persienne d’une fenêtre du troisième que l’on a forcément poussée contre le paroi pou éclairer la pièce. Lorsque la persienne se trouve à angle droit avec le mur, je m’y pose à califourchon, puis j’utilise les lattes comme autant d’échelons et j’arrive à saisir la barre d’appui. Une fois là, je recommence l’opération pour un volet du deuxième, et quand je suis au premier, je lâche la barre d’appui, je saute légèrement dans la rue et cours rapporter Minet à sa maîtresse inquiète.”

Ces deux films terminés, Teddy est à nouveau engagé par l’Eclair pour une durée de sept mois. C’est ainsi que de juillet 1919 à janvier 1920 il tourne, sous la direction de Gérard Bourgeois Le Fils de la Nuit: “La plupart des scènes de ce film ont été tournées en Algérie: à Biskra et dans les ruines de Timgad, à Alger. Mais c’est à San-Remi-de-Provence que l’on tourna une scène du cinquième épisode où Teddy fit une terrible chute. La passerelle qui devait céder sous son poids cède trop tôt. Teddy fit, avec son cheval, une chute de dix mètres et alla s’écraser au fond d’un ravis d’où on le tira en piteux état: épaule gauche ouverte, bras démis, poignet foulé, genou droit déboité. Teddy, après trois mois de soins, se sert encore avec une certain gêne de son bras gauche.”

Après de nouvelles et ultimes prouesses acrobatiques dans La Dette de sang (2 épisodes) de Gérard Bourgeois en 1923, Édouard Pinto n’apparaîtra plus à l’écran. Il se fera professeur de danses modernes…

Enfin une question: Que dites-vous, Édouard Pinto serait le protagoniste de ce film réalisé en 1904 par Segundo de Chomón?

Superstizione andalusa – Ibérico 1912

Superstizione andalusa
Superstizione andalusa, Ibérico 1912

Pathécolor. Scena fantastica, 250 metri circa.

La bella e superstiziosa Mercedes non può vedere gli zingari. Mentre sta parlando con Pedro, il fidanzato, una zingara fattucchiera le si avvicina, chiedendo l’elemosina, ma Mercedes la scaccia.

La disgraziata si allontana gettandole uno sguardo pieno d’odio e, rimasta sola, Mercedes vede in sogno la zingara vendicarsi crudelmente di lei e attirare Pedro in un tranello, dove egli cade in preda delle allucinazioni più folli.

Risvegliata dal terribile incubo, la graziosa andalusa, s’affretta di conciliarsi le buone grazie della gitana ch’ella aveva poc’anzi scacciata.

Affisso a colori di m. 1,20 x 1,60

Soggetto, messa in scena, fotografia, trucchi, attribuiti a Segundo de Chomón.  Título original: Superstición andaluza. Prima visione in Italia: novità Pathé della 179a settimana (9 al 15 giugno 1912).

Film disponibile in DVD: Segundo de Chomón 1903-1912 – El cine de la fantasía, Filmoteca de Catalunya – cameo 2010, copia 35 mm dal British Film Institute, National Film and Television  Archive (NFTVA), 210 metri (10, 12″ a 16 f/s).